Série photographique

Dépayser

2016 – 2017

Les prises de vue proviennent du Québec: Laurentides (St-Adolphe d’Howard), Dollard-des-Ormeaux, Lanaudière, Côte Nord (barrage la Manicouagan, complexe de la Romaine, Pessamit), Charlevoix. 

Dépayser (Citoyens sous haute tension) porte un regard critique sur les paysages façonnés par l’hydroélectricité au Québec. Réalisé dans plusieurs régions de la province, le projet présente les luttes citoyennes associées au développement de cette industrie. Une série d’oeuvres engagées, qui observe la manière dont nous habitons et gérons le territoire.  

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Dépayser: faire sortir quelqu’un d’un pays pour qu’il en habite un autre; dérouter, désorienter de façon à ce qu’il ne sache plus où il est…

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Voilà ce que vivent les gens dont les terres sont envahies par des pylônes, ou submergées pour créer un réservoir.
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De nos jours, cette situation de perte de repères semble se généraliser sous la pression du développement accéléré.
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À l’heure actuelle, plusieurs groupes de citoyens se réunissent et dénoncent courageusement cette situation.
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Dans notre contexte politique actuel, où les institutions publiques sont de plus en plus démantelées, les groupes de citoyens qui défendent leur coin de pays prennent le relais d’un gouvernement qui nous laisse tomber et dont la priorité est surtout axée sur le développement économique.

Projet d'Hydro Québec à Saint Adolphe d'Howard et dans les Laurentides

« C’est comme si Hydro-Québec ne prenait pas au sérieux cette situation. Malgré l’ordonnance, malgré les amendes, c’est inacceptable. Il va falloir, peut-être, hausser les amendes. »

Ruba Ghazal, députée de Mercier et critique de la 2e opposition en matière d’environnement

La lutte continue

« Je pense qu’il est pertinent de se questionner sur l’importance qu’Hydro-Québec accorde à l’environnement. On avait déjà compris que les paysages n’étaient pas une chose qu’ils valorisaient. C’est un projet qui porte grandement atteinte au paysage de Saint-Adolphe-d’Howard. C’est un peu comme si Hydro-Québec fait finalement ce qu’elle veut. »

Sarah Perreault, comité aviseur de Saint-Adolphe-d’Howard